Sans nous placer dès à présent sur le plan d’un débat sur les impacts de la violence des images, rappelons au moins les classifications qui ont cours en vue de protéger les enfants de traumatismes possibles liés à l’exposition à des contenus inappropriés (voir l’article « La rentrée, les enfants les médias et nous«
Pour les jeux vidéo il est impératif de se reporter au système PEGI (Pan European Game Information) même si l’on peut considérer que cela ne dispense pas d’un avis circonstancié de l’acheteur adulte, ce système émane en effet de l’industrie des jeux vidéo :
Malheureusement cette classification n’est pas suffisamment connue et bien des enfants restent en dehors de toute protection, en témoigne cette enseignante en maternelle consternée en apprenant qu’un enfant de sa classe (5 ans) avait déjà pu jouer à GTA 5 ! Si vous avez des témoignages de ce genre à partager, n’hésitez pas, ce blog est aussi fait pour ça ! Nous nous devons de faire sortir de l’ombre ces cas, peut-être pas si isolés que ça, afin de prendre la juste mesure du phénomène.
Deux sortes de pictogrammes (par âge et par type de contenu) ont été conçus de manière à informer le public et notamment les parents sur la nature du jeu qu’ils envisagent acheter et pour contrôler les jeux que leur enfant s’est procurés.

Avec cette classification, le contenu du jeu est considéré comme adapté à toutes les classes d’âge. Une certaine violence dans un contexte comique (par exemple les formes de violence présentes dans les dessins animés de type cartoon comme Bugs Bunny ou Tom & Jerry) est acceptable. L’enfant ne doit pas pouvoir associer le personnage à l’écran avec des personnages réels, ils doivent être totalement imaginaires. Le jeu ne doit pas comporter de sons ou d’images susceptibles d’effrayer ou de faire peur à de jeunes enfants. Le jeu ne doit faire entendre aucun langage grossier.

Tout jeu qui obtiendrait normalement une classification 3 mais qui contient certaines scènes ou sons potentiellement effrayants peuvent être considérés comme convenant à cette classe.

Les jeux vidéo montrant de la violence sous une forme plus graphique par rapport à des caractères imaginaires et/ou une violence non graphique envers des personnages à figure humaine ou représentant des animaux identifiables, ainsi que des jeux vidéo montrant des scènes de nudité d’une nature légèrement plus graphique tomberaient dans cette classe d’âge. Toute grossièreté doit rester légère et ne pas inclure d’insultes à caractère sexuel.

Cette classification s’applique lorsque la représentation de la violence (ou d’un contact sexuel) atteint un niveau semblable à celui que l’on retrouverait dans la réalité. Les jeunes gens de cette classe d’âge doivent également être en mesure de gérer un langage grossier plus extrême, le concept de l’utilisation de tabac et de drogues, et la représentation d’activités criminelles.

La classification destinée aux adultes s’applique lorsque le degré de violence atteint un niveau où il rejoint une représentation de violence crue et/ou inclut des éléments de types spécifiques de violence. La violence crue est la plus difficile à définir car, dans de nombreux cas, elle peut être très subjective, mais de manière générale elle peut regrouper les représentations de violence qui donnent au spectateur un sentiment de dégoût.

Ce jeu contient des expressions grossières.

Ce jeu contient des images ou des éléments susceptibles d’inciter à la discrimination.

Ce jeu illustre ou se réfère à la consommation de drogues.

Ce jeu risque de faire peur aux jeunes enfants.

Ce jeu incite à jouer aux jeux de hasard ou enseigne leurs règles.

Ce jeu montre des scènes de nudité et / ou des comportements ou des allusions de nature sexuelle.

Ce jeu contient des scènes violentes

Possibilité de jouer à ce jeu en ligne.